Avec Duane Allman, Ry Cooder fut l’un des grands musiciens de Studio Américains… très demandé pour le son si particulier de sa mandoline ou de sa guitare Slide/Bottleneck … (une technique particulière, qui consiste à glissé le goulot d’une bouteille sur les cordes d’une guitare)
Né à Los Angeles, le 15 mars 1947, Ryland P. Cooder se passionne très tôt pour la musique traditionnelle, il aborde la guitare dés l’âge de 4 ans.
Fils d’un chanteur folk…il traîne derrière son père dans les clubs folk de Los Angeles, il y découvre les derniers grands bluesman acoustique comme le Révérend Gary Davis ou Sleepy John Estes.
Sa carrière prend un tournant décisif lorsqu’il croise en 64, le jeune bluesman noir Taj Mahall…
Pendant 2 ans, il joue avec lui, au sein des Risins Sons, un groupe qui comprend également le guitariste Indien Jesse Ed Davis et le futur batteur de Spirit, Ed Cassidy.
Seul petit problème Taj Mahall est noir, l’expérience ne dépassera pas les clubs, Columbia hésitant à sortir l’album du groupe jusque 30 ans après son enregistrement…
Les Risins Sons se sépare en 66, cependant Ry Cooder reste encore avec Taj Mahall, le temps de participer à son premier 33 tours solo en août 67.
Ecoutez d’abord « The Celebrated Walking Blues » (Ry Cooder à la mandoline) ensuite « Statesboro Blues » (Jesse Ed Davis Lead, Ry Cooder Rythm Guitar)
Après une expérience sans suite avec le Captain Beefheart, Ry Cooder est invité à participer au session de Paul Revere & The Raiders où il fait la connaissance de Van Dyke Parks.
Il participe aussi à « Tanyet » un concept album psychédélique avec 2 autres grands musiciens de studio… Larry Knetchel et Jim Gordon…
En 1968 Ry Cooder se retrouve à Londres où il prête mains fortes à Mick Jagger pour l’ enregistrement de la bande originale du film « Performance »
En 1969, Ry Cooder traine toujours avec les stones et devient l’un des remplaçants sérieux du guitariste Brian Jones alors sur le déclin…à cet époque de transition, il apparaît sur certains de leurs morceaux les plus intrigants…« Love In Vain », « Sister Morphine »
Toujours en 69, Ry Cooder apparaît aussi sur l’album « Jamming With Edward » une sorte de rencontre improvisé enregistré pendant les sessions de Let It Bleed mais publié finalement en 72.
On y trouve le pianiste Nicky Hopkins plus les Rolling Stones sans Keith richards… selon les notes de pochettes le guitariste original des Stones n’avait tout simplement pas réussi à se lever ce jour là…
Malheureusement l’histoire d’amour entre Ry Cooder et Les Stones s’arrêtera brutalement avec la sortie du single « Honky Tonk Women ».
Ry Cooder affirme que c’est lui qui à eu l’idée de l’intro et du riff de ce morceau…Keith Richards dément…Bien sûr…
Inévitablement, Ry Cooder ne réapparaîtra plus jamais derrière les Rolling Stones…pas plus que derrière un autre groupe anglais d’ailleurs…Il retourne en Californie et reprends ses activités de musiciens Free-lance
A partir de 1970, Ry Cooder devient l’un des guitariste les plus demandés du métier… il apparaît sur les disques de Neil Young, Arlo Guthrie, Little Feat, Crazy Horse, Randy Newman…et encore plein d’autre… plus d’une centaine de sessions différentes, auquel il faut ajouter encore toutes ses participation sur les bande originale de film divers…autant dire que la liste est longue…
Malgré un emploi du temps surchargé, il signe également chez reprise et publie pas moins de douze album solo…
en voici 3
"Ry Cooder" 1970
"Boomer Story" 1972
"Paradise Bar & Lunch"1974