Nicky Hopkins Naquit à Londres le 24 février 1944. Quelques années plus tard ses parents décidèrent de lui faire découvrir le piano, Nicky a 3 ans !!!,
A 6 ans il commence des cours privés, puis des hautes études au Royal London Academy Of Music.
De formation classique Nicky Hopkins jouait du Chopin aussi bien que du
jazz, mais c’est finalement vers le Rythm & Blues qu’il trouvera sa voix…
THE SAVAGES
Début 60, l’explosion du Rythm & Blues Anglais vient juste de s’amorcer à
Londres alors que Nicky Hopkins n’était déjà plus dans son 1er groupe : The Savage.
En effet il est déjà membre du nouveau groupe de Cyril Davies spécialisé
dans les reprises de classiques Blues.
Le groupe baptisé Cyril Davies All Stars écume les clubs de Londres dont le célèbre "Marquee", taverne crasseuse unique en son genre où se produisait Alexis Korner le parrain du british blues et un groupe d’apôtre encore quasi inconnu : les Rolling Stones.
Le légendaire instrumentale « Country Line Spécial » est sans doute, la toute première trace discographique de Nicky Hopkins avec le Cyril Davies All Stars.
Ne supportant pas la vie sur la route, surtout à cause de sa santé fragile
Nicky Hopkins ne put jamais faire parti d’un groupe à part entière.
C’est alors qu’il proposa ses services à différents producteurs comme Shel
Talmy, Mickey Most ou Andrew Oldham.
Entre 1965 et 67 tout comme son collègue, le jeune guitariste Jimmy Page, Nicky Hopkins enchaîna les sessions : il accompagna entre autre les Who, Kinks, Pretty Things, Creation, Easybeats…
On le retrouve aussi sur les premiers 45 tours de David Bowie, Rod Stewart, Cat Stevens….
Nicky Hopkins etait un musicien free-lance c-a-d qu’il à un statut de
musiciens indépendant qui lui permettait de jouer pour n’importe quelle
compagnie sans devoir rendre des comptes.
Son nom est rarement spécifié sur les pochettes de disques… les Kinks par
exemple ne spécifiait jamais ses contributions mais lui rendirent hommage avec « Session Man » disponible sur "Face To Face"
Au même moment, Nicky Hopkins commença aussi une longue collaboration avec les Rolling Stones (il joue sans interruption sur tous leurs album à partir de « Between the Buttons » en 67 jusqu’ à « Tatoo You » début 80 …13 albums au total sans compter les concerts, Bootleg…
Nicky Hopkins est aussi un des rare musicien externe auquel les Beatles
feront appel…c’est lui qui double le piano de Mc Cartney sur « Hey Jude »
par exemple.
En 1968 Nicky arrêta quelque temps les sessions pour intégrer le nouveau
groupe de l’ancien guitariste des Yardbirds , Jeff Beck ainsi q’un jeune chanteur nommé Rod Stewart est également de la partie..
le premier 33 tours du Jeff Beck Group : « Truth » est une merveille on y
trouve le fameux "Blues Deluxe" un duel piano guitar d'Anthologie et surtout "Beck's Bolero" un instrumental légendaire gravé pour l'occasion avec un groupe de rêve (Jeff Beck, Jimmy Page, John Paul Jones, Nicky Hopkins et Keith Moon) , Le second « Beck-OLA » 69 fait encore plus fort...avant le 1er album Led Zep... le premier 33 tours de Hard Rock Anglais...
Début 69 Nicky Hopkins ne supporte déjà plus les tournées incessantes et
surtout les engueulades continuelles entre Rod Stewart & Jeff Beck.
Pendant la tournée américaine, il quitte définitivement le Jeff Beck group
pour rejoindre les Jefferson Airplane…un célèbre groupe hippie Californien…
Entre-temps Il participe aux sessions de « Let It Bleed » & « Jamming With
Edwards » avec les Rolling Stones et Ry cooder…
A L’aube du 17 août 1969 on retrouve Nicky Hopkins au célèbre festival de
Woodstock ou il accompagne les Jefferson Airplane qui l’engage dans la foulée pour leurs 4ème album studio « Volunteers »
Le plus marquant est encore son association avec John Cippolina et son
groupe culte de San Francisco, le Quicksilver Messenger Service…
Nicky apparaît sur 4 albums… je retiens pour ma part surtout le premier, «Shady Grove » enregistré en 1969, car on y trouve son morceau de bravoure «
Edward-The Mad Shirt Grinder » , une pièce surhumaine de 9 minutes… Ou on a l’impression qu’il est dote de 4 mains.
A partir de 1971 Nicky Hopkins reprend ses activités de musiciens Freelance et comme toujours, la demande est prestigieuse : John Lennon (Imagine), les Who (Who's Next), Ringo Star, George Harrison, Joe Cocker, Peter Frampton et toujours les Rolling Stones.
En 1973 Nicky s’offre une pléiade de star pour son 2eme album solo « The Tin Men Was A Dreamer » : George Harrisson, Chris Spedding, Mick Taylor…
Durant les seventies & eighties son piano charismatique continu à faire des merveilles pour les Rolling Stones, Who, Peter Frampton, Joe Cocker, John Lennon, Art Garfunkel, Jerry Garcia, John Cippolina et bien d’autre plus obscur comme Graham Parker ou Eddie Money…
Dans les années 80 par contre Il devra cachetoner pour des gens horrible
comme Julio Egleisias ou lisa Stenfield …
il continuera toutefois à travailler jusqu’au début des années 90.
Malheureusement, ses maladies Chronique finiront par avoir raison de lui, Nicky décéda a Nashville en octobre 1994.
Sessionography :
http://members.tripod.com/rant58/id326.htm