| | MIKE BLOOMFIELD : THE RISE & FALL OF A BLUES GUITAR HERO | |
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+6narapo bullfrog bouly MisterClean strat63 bloomers 10 participants | |
Auteur | Message |
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bloomers Mega bavard
Nombre de messages : 458 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 03/12/2004
| Sujet: Re: MIKE BLOOMFIELD : THE RISE & FALL OF A BLUES GUITAR HERO Mar 28 Déc à 19:50 | |
| "The Lived Adventure of Mike Bloomfield & Al Kooper" magnifique double album avec Elvin Bishop et un tout jeune guitariste latino du nom de... Carlos Santana... La pochette de ce double LP est un portrait de MB et AK immortalisé par Norman Rockwell... | |
| | | bloomers Mega bavard
Nombre de messages : 458 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 03/12/2004
| Sujet: MB Mer 29 Déc à 14:41 | |
| voilà ce que j'appelle... une bonne bio illustré... | |
| | | bloomers Mega bavard
Nombre de messages : 458 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 03/12/2004
| Sujet: Mike Bloomfield Bio Lun 10 Jan à 16:23 | |
| Merci encore à Strat et Bouly pour leur support sur Guitariste.com... | |
| | | bouly Giga bavard
Nombre de messages : 744 Age : 45 Date d'inscription : 28/11/2004
| Sujet: Re: Mike Bloomfield Bio Lun 10 Jan à 17:03 | |
| - bloomers a écrit:
- Merci encore à Strat et Bouly pour leur support sur Guitariste.com...
C'est normal, ça me gonfle de voir un maximum de forumeur aller sur un forum de musique, pour dire : c sur c aps kool ce keum déchire trop, mé je pense ke sa musik é encore plu kool kan il jou av des moufle !Alors quand toi t'as fait un bon post et que l'on a critiqué à cause de la longueur, ça m'a un peu énervé ! | |
| | | bloomers Mega bavard
Nombre de messages : 458 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 03/12/2004
| Sujet: Re: Mike Bloomfield Bio Lun 10 Jan à 17:43 | |
| - bouly a écrit:
- bloomers a écrit:
- Merci encore à Strat et Bouly pour leur support sur Guitariste.com...
C'est normal, ça me gonfle de voir un maximum de forumeur aller sur un forum de musique, pour dire : c sur c aps kool ce keum déchire trop, mé je pense ke sa musik é encore plu kool kan il jou av des moufle !
Alors quand toi t'as fait un bon post et que l'on a critiqué à cause de la longueur, ça m'a un peu énervé !
Le problème dans ce site...c'est qu'il est trop généraliste...normal donc de voir des réactions pareilles... On cite toujours Clapton, SRV, Rorry Gallagher...je cite "UNE FOIS" Mike Bloomfield un guitariste que personne ne connait...ça vaut bien un long post explicatif pour donné plus de crédit à son travail... Remarque au point de vue statistique c'est encore pas trop mal : 35 réponses avec 933 visites...j'suis vachement content... | |
| | | bloomers Mega bavard
Nombre de messages : 458 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 03/12/2004
| Sujet: MB & EC Dim 16 Jan à 6:15 | |
| Le 3 septembre 1967, Cream (Eric Clapton) et l'Electric Flag (Mike Bloomfield) se retrouvaient sur la même affiche... http://twtd.bluemountains.net.au/cream/fillmore67.htm | |
| | | bloomers Mega bavard
Nombre de messages : 458 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 03/12/2004
| Sujet: Re: MIKE BLOOMFIELD : THE RISE & FALL OF A BLUES GUITAR HERO Mar 1 Fév à 16:07 | |
| voici d'autre liens...pour en savoir plus... BUTTERFIELD BLUES BAND http://www.gazettegreenwood.net/an2000/n17/numero17.htm#Butterfield http://www.tuxjunction.net/bluesbigjohns.htm http://www.island.net/~blues/butter.html http://www.bluesaccess.com/No_25/butter.html http://www.bluesaccess.com/No_29/butter.html http://www.bluespower.com/products.htm#447 ELECTRIC FLAG http://www.classicbands.com/electricflag.html MIKE BLOOMFIELD NOTES http://www.bluespower.com/arbntoc.htm PS : tiens, Strat...tu ne trouve pas que Bloomfield à un profil Clapton sur cette photo ? | |
| | | bullfrog Supra bavard
Nombre de messages : 253 Date d'inscription : 30/11/2004
| Sujet: Re: MIKE BLOOMFIELD : THE RISE & FALL OF A BLUES GUITAR HERO Mer 9 Fév à 14:47 | |
| merci blomm pour les enregistrements d'hier. ai écouté adore le son, clair et pur. pas d'effets, à peine un poil de reverb et encore
j'aime bien quand c'est joué comme ça, ça me rapelle les essions JLH/SLH it's a thin to be rich où SLH joue de la strat. | |
| | | narapo Bavard
Nombre de messages : 91 Localisation : France Date d'inscription : 07/12/2004
| Sujet: Re: MIKE BLOOMFIELD : THE RISE & FALL OF A BLUES GUITAR HERO Mer 9 Fév à 15:19 | |
| Encore une superbe bio, Bloom.
Tu devrais te faire sponsoriser par Amazon FNAC et consorts car depuis que je lis tes bios, je découvre ou redécouvre des disques que je suis obligé de commander immédiatement. En ce qui concerne Bloomfield, j'ai ressorti mes vieux vinyls du Paul Buterfield Blues Band et Supersession, j'ai acheté sur ton conseil "If you love these blues..." reçu hier (superbe en effet) et je vais commander de ce pas le "My labors...." et "Live aventure of MB & AK"
En tous cas, je me rends compte que mes goûts on pu évolué depuis l'époque où j'avais acheté ces 33T (mid seventies) et que j'aime toujours ce que j'aimais alors, même si depuis.
Tu as prévu de nous faire la bio de Jorma Kaukonen & Hot Tuna ? | |
| | | bloomers Mega bavard
Nombre de messages : 458 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 03/12/2004
| Sujet: Re: MIKE BLOOMFIELD : THE RISE & FALL OF A BLUES GUITAR HERO Jeu 10 Fév à 12:42 | |
| - narapo a écrit:
- Encore une superbe bio, Bloom.
Tu devrais te faire sponsoriser par Amazon FNAC et consorts car depuis que je lis tes bios, je découvre ou redécouvre des disques que je suis obligé de commander immédiatement.
Merci pour ta réation...Narapo
mais je ne recherche aucune forme de reconnaissance... Comme je le dis souvent, je suis juste un "passeur" d'informations qui existent déjà (livres, site, Doc...) ... Tu sais, du plagiat et du repiquage d'éléments sous copyright, ça pullule sur le net et il n'y a pas de raison de s'en priver tant qu'on n'en tire pas un profit financier. Pour moi ça aide à la propagation de la culture
En ce qui concerne Bloomfield, j'ai ressorti mes vieux vinyls du Paul Buterfield Blues Band et Supersession, j'ai acheté sur ton conseil "If you love these blues..." reçu hier (superbe en effet) et je vais commander de ce pas le "My labors...." et "Live aventure of MB & AK"
Excellent...c'est un plaisir de lire ça...tu vas te régaler
En tous cas, je me rends compte que mes goûts on pu évolué depuis l'époque où j'avais acheté ces 33T (mid seventies) et que j'aime toujours ce que j'aimais alors, même si depuis.
Tu as prévu de nous faire la bio de Jorma Kaukonen & Hot Tuna ?
pour l'instant, je travaille sur celle de Rory...
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| | | bloomers Mega bavard
Nombre de messages : 458 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 03/12/2004
| Sujet: Re: MIKE BLOOMFIELD : THE RISE & FALL OF A BLUES GUITAR HERO Jeu 10 Fév à 13:14 | |
| - bullfrog a écrit:
- merci blomm pour les enregistrements d'hier.
ai écouté adore le son, clair et pur. pas d'effets, à peine un poil de reverb et encore
Aaah Bull, content que ce cd te plaise
Comme tu l'as certainement remarqué, il s'agit de quelques sessions (gravé entre 1967-72) de MB pour d'autre artistes...
Quelle est le morceau qui s'approche vraiment de tes gouts ?
j'aime bien quand c'est joué comme ça, ça me rapelle les essions JLH/SLH it's a thin to be rich où SLH joue de la strat. En effet, "it's a sin to be rich" (Gitane Jazz Productions 1972) est un concept album dans la veine de "Supper Session" et "Father & Sons"...de longues Jam de Blues avec casting de rêve Sam Lightnin' Hopkins, John Lee Hooker, Luther Tucker, Jesse Ed Davis, David Cohen, Jim Gordon...
Dernière édition par le Jeu 10 Fév à 13:44, édité 1 fois | |
| | | bullfrog Supra bavard
Nombre de messages : 253 Date d'inscription : 30/11/2004
| Sujet: Re: MIKE BLOOMFIELD : THE RISE & FALL OF A BLUES GUITAR HERO Jeu 10 Fév à 13:21 | |
| j'ai choppé hier un best of 64/69 (de mémoire)
Ben écoute j'aime bien tous les morceaux en gros, j'aime beaucoup quand ça lorgne du côté de la soul... Mais bon j'adore le son, je suis sûr que bloomfield a pas mal étudié le jeu de magic sam.
Bien sincèrement , si je devais émettre une réserve par rapport à magic sam, par exemple, c'est cette absence de cette petite étincelle de groove. quand on écoute magic sam, on imagine que des tribuus africaines qui ne l'ont jamais entendu, n'auraient aucun mal à danser sur ces rtythmes... C'est magique.
Mais sinon, mis à part, ce bémol, je trouve son jeu (à bloomfield) très pur, très, très sensible et très juste (dans le sens au bon moment au bon endroit). Mon jeu n'est pas très éloigné du sien, en toute modestie. Il y a un morceau presque sans chorus, je te ferais une cassette avec moi qui joue dessus... pour rigoler bien sûr. | |
| | | strat63 Giga bavard
Nombre de messages : 691 Date d'inscription : 28/11/2004
| Sujet: Re: MIKE BLOOMFIELD : THE RISE & FALL OF A BLUES GUITAR HERO Jeu 10 Fév à 13:27 | |
| Je suis très content, Bull, que tu ais apprécié Mike Bloomfield. J'étais persuadé que ça serait le cas. Par contre, j'aimerais beaucoup que tu écoutes un Peter Green.Je suis aussi persuadé que tu apprécierais. Essaie de chopper les deux volumes de 'Blues Jam in Chicago' de Peter Green'Fleetwood Mac avec Otis Spann et Willie Dixon. Un peu chef d'oeuvre à mon humble avis. | |
| | | bloomers Mega bavard
Nombre de messages : 458 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 03/12/2004
| Sujet: Re: MIKE BLOOMFIELD : THE RISE & FALL OF A BLUES GUITAR HERO Jeu 10 Fév à 14:09 | |
| - bullfrog a écrit:
- j'ai choppé hier un best of 64/69 (de mémoire)
Essential Blues 1964-69...très bon choix pour commencer...
Ben écoute j'aime bien tous les morceaux en gros, j'aime beaucoup quand ça lorgne du côté de la soul... Mais bon j'adore le son, je suis sûr que bloomfield a pas mal étudié le jeu de magic sam.
Comme le disait si bien Strat, l'authenticité de Mike Bloomfield saute à la figure...
Bien sincèrement , si je devais émettre une réserve par rapport à magic sam, par exemple, c'est cette absence de cette petite étincelle de groove. quand on écoute magic sam, on imagine que des tribuus africaines qui ne l'ont jamais entendu, n'auraient aucun mal à danser sur ces rtythmes... C'est magique.
tu n'a pas encore tout écouté Difficile de faire une comparaison avec Magic Sam... La puissance de Magic Sam, c'était aussi son interprètation...il avait une voix inimitable...On ne peux pas en dire autant de celle de MB...
Mais sinon, mis à part, ce bémol, je trouve son jeu (à bloomfield) très pur, très, très sensible et très juste (dans le sens au bon moment au bon endroit). Mon jeu n'est pas très éloigné du sien, en toute modestie. Il y a un morceau presque sans chorus, je te ferais une cassette avec moi qui joue dessus... pour rigoler bien sûr.
Je suis impatient d'écouter ça
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| | | bloomers Mega bavard
Nombre de messages : 458 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 03/12/2004
| Sujet: Re: MIKE BLOOMFIELD : THE RISE & FALL OF A BLUES GUITAR HERO Jeu 10 Fév à 14:12 | |
| - strat63 a écrit:
- Je suis très content, Bull, que tu ais apprécié Mike Bloomfield.
J'étais persuadé que ça serait le cas. Par contre, j'aimerais beaucoup que tu écoutes un Peter Green.Je suis aussi persuadé que tu apprécierais. Essaie de chopper les deux volumes de 'Blues Jam in Chicago' de Peter Green'Fleetwood Mac avec Otis Spann et Willie Dixon. Un peu chef d'oeuvre à mon humble avis. A quand cette "drache" à trois les gars ? | |
| | | bullfrog Supra bavard
Nombre de messages : 253 Date d'inscription : 30/11/2004
| Sujet: Re: MIKE BLOOMFIELD : THE RISE & FALL OF A BLUES GUITAR HERO Jeu 10 Fév à 14:16 | |
| ça fait mal au cul, le blondface avec la tele direct dedans. | |
| | | bloomers Mega bavard
Nombre de messages : 458 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 03/12/2004
| Sujet: Re: MIKE BLOOMFIELD : THE RISE & FALL OF A BLUES GUITAR HERO Jeu 10 Fév à 16:33 | |
| - bullfrog a écrit:
ça fait mal au cul, le blondface avec la tele direct dedans. Sur celui-là...il SLIDE comme un fou ! | |
| | | bloomers Mega bavard
Nombre de messages : 458 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 03/12/2004
| Sujet: Re: MIKE BLOOMFIELD : THE RISE & FALL OF A BLUES GUITAR HERO Mar 15 Fév à 18:34 | |
| Voici un extrait provenant des mémoires de Nick Gravenites "Bad Talking Bluesman"
http://www.bluespower.com/a-ngbtb.htm#part5.htm
Mike Bloomfield was a big part of the re-vitalized blues scene in Chicago. Mike was a guitar player of uncanny virtuosity. The first time I heard him play was at a folk-music shop near the University of Chicago called The Fret Shop. He was sixteen and brash, and the sounds he got out of the guitar mimicked exactly the authentic folk styles of the American music he was mad about. I'm not talking about approximating the sound, which is what most of the guitarists I knew were doing, I'm talking about doing it exactly right, the right chording, the right fingering, the right feel.
I remember my first impression of him was that he pissed me off. Here I was grinding away at my folk guitar, fingers a-hurtin', trying to make something that sounded like music, and here was this sixteen year old smart-mouthed wise-ass that had it down, and he did it with a smile. Mike attacked the guitar like a hungry wolverine on a carcass. When he was nineteen years old he was managing a folk-music coffeehouse on the near-north side called The Fickle Pickle, and he'd search out these old bluesmen of the twenties and thirties, guys that hadn't been heard of in years, some whom people assumed had died, men who had blues hits on "Race" records and then somehow disappeared, and he'd find these guys, get out in the ghetto and search for them and get them gigs at the coffeehouse, and, while they played, Mike would be there watching their every move, learning at the feet of the master blues stylists of America. This was an extraordinary situation that can never be repeated, and it helps to explain Mike Bloomfield's mastery of the blues guitar. | |
| | | Fildouce Giga bavard
Nombre de messages : 774 Date d'inscription : 16/12/2004
| | | | strat63 Giga bavard
Nombre de messages : 691 Date d'inscription : 28/11/2004
| Sujet: Re: MIKE BLOOMFIELD : THE RISE & FALL OF A BLUES GUITAR HERO Mar 15 Fév à 18:48 | |
| - Fildouce a écrit:
- Honte sur moi je n'ai jamais entendu de Bloomfield
tu pourrais me donner le titre de l'album dont la pochette est juste au dessus svp ???? Il est marqué dessus 'Live at the Old Waldorf'. Pour ma part, je te conseille cet album (topic 'les indispensables). http://www.amazon.com/exec/obidos/tg/detail/-/B00008QSA5/qid=1108482468/sr=8-3/ref=pd_csp_3/002-0684680-4779250?v=glance&s=music&n=507846 Ecoute les samples de Albert's Shuffle, Stop et Ready. | |
| | | blouseur Newbi
Nombre de messages : 33 Localisation : Gatineau, Quebec, Canada Date d'inscription : 26/01/2005
| Sujet: Re: MIKE BLOOMFIELD : THE RISE & FALL OF A BLUES GUITAR HERO Mer 16 Fév à 2:44 | |
| Au milieu des années 60 Blomfield était considéré par les experts et ses pairs comme le meilleur guitariste blues et rock électrique. Mais l'orsqu'il a vu Jimi Hendrix en concert pour la première fois ça lui a donné tout un coup. Il ne s'en est jamais vraiment remis. C'est lui mème qui le dit voici le texte en question
" The first time I saw Jimi play he was Jimmy James with the Blue Flames. I was performing with Paul Butterfield, and I was the hot shot guitarist on the block--I thought I was it.... Hendrix knew who I was, and that day, in front of my eyes, he burned me to death. I didn't even get my guitar out. He bombs were going off, guided missiles were flying--I can't tell you the sounds he was getting out of his instrument. He was getting every sound I was ever to hear him get right there in that room with a Stratocaster, a Twin [amplifier], a Maestro fuzz tone, and that was all--he was doing it mainly through extreme volume. How he did this, I wish I understood. He just got right up in my face with that axe, and I didn't even want to pick up a guitar for the next year". ("Michael" 22) | |
| | | bloomers Mega bavard
Nombre de messages : 458 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 03/12/2004
| Sujet: Re: MIKE BLOOMFIELD : THE RISE & FALL OF A BLUES GUITAR HERO Mer 16 Fév à 15:11 | |
| - blouseur a écrit:
- Au milieu des années 60 Blomfield était considéré par les experts et ses pairs comme le meilleur guitariste blues et rock électrique. Mais l'orsqu'il a vu Jimi Hendrix en concert pour la première fois ça lui a donné tout un coup. Il ne s'en est jamais vraiment remis. C'est lui mème qui le dit voici le texte en question
" The first time I saw Jimi play he was Jimmy James with the Blue Flames. I was performing with Paul Butterfield, and I was the hot shot guitarist on the block--I thought I was it.... Hendrix knew who I was, and that day, in front of my eyes, he burned me to death. I didn't even get my guitar out. He bombs were going off, guided missiles were flying--I can't tell you the sounds he was getting out of his instrument. He was getting every sound I was ever to hear him get right there in that room with a Stratocaster, a Twin [amplifier], a Maestro fuzz tone, and that was all--he was doing it mainly through extreme volume. How he did this, I wish I understood. He just got right up in my face with that axe, and I didn't even want to pick up a guitar for the next year". ("Michael" 22) Merci Blouseur...il s'agit de remettre les pendules à l'heure... En effet, Jimi Hendrix était le meilleure guitariste de Rock...c'est indéniable...il n'y a pas que Mike Bloomfield qui le dit... Jeff Beck (interview Mojo) When hendrix came along, I thought I Might as Well become a bus conductor ! Eric Clapton http://twtd.bluemountains.net.au/cream/jhecalternate.htm I'd like to mention the 1 Oct '66 moment where Hendrix tore into 'Killing Floor' -I find it interesting that Clapton seems to have been the only one there who was blown away by Jimi's playing - Jack & Ginger were not impressed, Betsy Fowler was unimpressed, but Eric was moaning in misery! I don't think it really matters how well Hendrix actually played on this occasion, because his playing was still pretty primitive in Oct '66 and had not reached the levels that we're familiar with today. Clapton's statement that "he heard everything Hendrix ever did wrapped up in one long solo" is almost identical to Mike Bloomfield's comment when he saw Hendrix several months earlier--"He was getting every sound I was ever to hear him get right there in that room." I think these are expressions of awe - not statements that Hendrix, this early on, was limited to a few pyrotechnical and gymnastic tricks. And besides, both these comments are inaccurate. While Hendrix through the years rarely strayed much from his basic technique, and had a few tricks that he'd return to in each performance, his playing became steadily more fluid and impressive up to his death. In '66 I doubt he could even have contemplated Electric Ladyland, let alone the playing on the newly-released Fillmore East shows. But who knows, maybe he was already hearing them in his head. Jimmy Page n'a vu aucun concert du Voodoo Child... | |
| | | bloomers Mega bavard
Nombre de messages : 458 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 03/12/2004
| | | | bloomers Mega bavard
Nombre de messages : 458 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 03/12/2004
| Sujet: Re: MIKE BLOOMFIELD : THE RISE & FALL OF A BLUES GUITAR HERO Sam 5 Mar à 12:11 | |
| Bloomfield - Dylan : La rencontre (extrait du livre "Epitaphe 11" de Stéphane Koechlin) Alors que Bob Dylan se trouvait dans un restaurant, un jeune homme l'appela, lui toucha l'épaule et se glissa au coeur de la tablée. Dylan se retourna et, d'un geste, fit taire ceux qui parlait. L'inconnu, apparemment de Chicago, portait sur lui la douceur et la lumière de la ville, avec des traits assez ronds, un regard perçant, une chevelure en hauteur at des pattes sur les joues. Il était beau, tranquille. "Enfin, je peux vous parler, dit-il. Cela fait longtemps que j'ai envie de vous rencontrer, de jouer avec vous. Je vous ai vu tout à l'heure. J'ai adoré" Dylan l'écouta. Il se mit à sourire, ce qui était rare. L'inconnu ne devait pas être plus jeune que lui, mais sa passion éclatait à travers ses yeux baignés de nitescence et de désir. Bob aurait pu l'envoyer promener. Après tout, de guitariste, il n'en avait pas tellement besoin ! Cependant, celui-ci avait grandi à Chicago et même s'il n'y pouvait rien, un tel pédigré méritait une oreille attentive. Non seulement cette situation amusait Dylan, mais il avait envie de montrer à ses commensaux comment il recevait les musiciens. Dylan : Ton Nom ? L'inconnu : Mike Bloomfield. Dylan : Qu'est ce que tu as fait jusqu'à présent ? Le jeune homme se contenta de sourire. Bob apprendrait à reconnaitre cette mimique désarmante lorsque le graçon avouait son embarras car il n'avait rien accompli d'extraordinaire jusqu'à présent, mais son air naif révélait une profonde sincérité. Il remarqua sa guitare dans le dos. Dylan : Peux-tu nous jouer un morceau ? Bloomfield : Ici, dans le restaurant ? Dylan : Oui, Ici ! Bob se leva et approcha une chaise. Mike s'assit, déballa une magnifique guitare et, sans se soucier des regards intrigués, des curieux qui s'étaient massés à quelques mètres, commença à triturer les cordes. Il attaqua un blues de Sonny Boy Williamson que Dylan connaissait, enchaîna sur un morceau de Big Bill Bronzy, l'éxécutant avec velours et saveurs. Ce garçon là possédait une poésie rare, lyrique et toujours tendre, déclenchait (si le désir venait) les flammes, voilà ce quétait Mike Bloomfield. Le novice s'arrêta et promena ses yeux d'une personne à l'autre, se gardant bien de regarder l'emblème Folk : Dylan : Où est-ce que je peux te joindre ? Mike griffonna son adresse et partit, tout heureux. Lorsqu'il s'éloigna du restaurant, il sauta de joie. Bob Dylan en personne lui avait lancé un message par les yeux : "Toi je ne toublierai pas" | |
| | | bloomers Mega bavard
Nombre de messages : 458 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 03/12/2004
| Sujet: Re: MIKE BLOOMFIELD : THE RISE & FALL OF A BLUES GUITAR HERO Mer 16 Mar à 18:29 | |
| la suite... En 1965 Bob Dylan rappellait Bloomfield, cet inconnu rencontré deux ans plus tôt à Chicago. Il cherchait des musiciens pour électrifier définitivement sa musique... Dylan conservait un souvenir de Bloomfield que peu de monde apparemment partageait avec lui : Les deux petits blues joué tendrement dans ce restaurant de la "Windy City". Comment un doigté aussi délié demeurait-il si confidentiel ? Bob s'évertuait à croire qu'il avait les moyens de pousser Mike à la lumière. Quand il le revit après ces deux ans qui en paraissaient dix, le guitariste n'avait pas gagné la célébrité, mais il portait une histoire incroyable. Et Bob découvrirait un vrai frère. Le monde du guitariste ressemblait à celui de son enfance. Même Judaisme, même obstacles, même lectures... Le jeune inconnu était arrivé au monde en 1944, à Chicago comme Roger McGuinn (Byrds), il avait passé presque toute sa vie à l'ombre des vents et du lac. Son père et son oncle Harold concevaient des fournitures pour les hôtels, hôpitaux, restaurants : casseroles, salières...le géniteur disait à son jeune fils : -"Tu prendras ma suite, j'espère. C'est un métier sûr. On aura toujours besoin d'ustensiles de cuisine. A quatorze ans, tu sais ce que je faisait, je travaillais dans une station service. J'espère que tu retiendra la leçon..." Michael partait dans sa chambre et se posait devant le fenêtre pendant des heures. Son père le rejoignait. -Assez ! j'ai à te parler ! Et il racontait, avec de grands gestes, l'arrivée, au début du siècle, du grand-père Sam Bloomfield, un Russe qui avait vendu des tartes sur les trottoirs de Chicago. L'immigrant avait enseigné à ses descendants la vertu de l'effort, de la morale. Mike s'étaient ainsi acquitté des cours de religion juive car son père y tenait pour honorer la mémoire de l'ancêtre Sam. Mais le reste ne lui convenait pas. Quel Ennui ! Son regard plongeait sur la route, le jardin de leur maison. Une voiture passait de temps en temps, un chien aboyait...Et puis rien. Encore une voiture...L'hiver, le poids de la glace, du froid et toujours l'ennui. Pour approcher son désir, il croyait beaucoup à ce bel objet brillant posé près de son bureau : sa guitare. Il se souvenait du jour où son frère Allen et lui avait entendu leur cousin Chuckie jouer. Ce garçon faisait se pâmer les filles de la famille. "S'il en est capable, nous aussi" , se dirent les deux jeunes Bloomfield. Mike avait juste treize ans. Avec son argent de poche, il acheta une guitare et déploya plus d'aptitude qu'Allen, mais le paya cher. -Pense à tes études, hurlait le père, laisse tomber cette guitare ou je la casse. Il entrait en furie dans la chambre de son fils et renversait tout. -Tu es un bon à rien. Mike Pleurait, criait, mûrissait les vengeances les plus raffinées contre le tyran. Le pauvre homme confisquait la radio qui égrenait le rock d'Elvis Presley et le jeu de son guitariste Scotty Moore. Mike s'accrochait au poste, tempêtait, insultait son vieux et quittait la maison en claquant la porte, avec sa guitare. L'instrument lui permettait de déserter ce petit quartier provincial, de voir du pays comme il en rêvait. Son père aurait beau opposer toutes les objurations du monde, il finirait par s'incliner. C'est donc avec cet espoir là qu'il accepta de participer à la bar-mitsva, sous le regard fier de la famille, Harold, Allen, et au premier rang, le père bien sûr. Nous étions en 1956. Sur les photos, vêtu d'un costume cravate, les cheveux coupés courts, le jeune Bloomfield sourit, le cou ceint d'une écharpe blanche. Il lut un passage en hébreu, récita le haftorah en ajoutant quelques effets de théatre qui l'amusaient. il fut même drôle. Après le cérémonie, le père de Mike lui donna l'accolade. -Tu es un homme maintenant. Il croyait avoir convaincu son fils d'abandonner sa maudite guitare. Mais Mike ne voulait rien lâcher. Il rêvait de s'envoler par la fenêtre comme les personnages du roman de Kerouac, Sur la route. Depuis qu'il avait lu ce texte, il refusait de se lever aux aurores et de mener une existence d'esclave. -Je deviendrai Bluesman ! répétait-il. Quoi de plus naturel pour un jeune musicien né dans la cité bleue ? Mais on se moquait de lui comme on s'était gaussé de ses piètres performances athlétiques à l'école. Un soir, il apprit que le grand Muddy Waters jouait dans un club de la ville. C'était au Pepper's Lounge. Mike savait qu'il ne pouvait rentrer à cause de son âge, mais s'approcha le plus près possible du feu dont il apprécia la tière chaleur. Des gens comme le superbe guitariste Jimmy Reed, le légendaire harmoniciste Little Walter formaient le couronnement d'une soiré habituelle et pourtant, ici à Chicago, jamais comme les autres... Une ouverture, minuscule, dans le pierre, laissait filtrer des sonorités magiques de guitare hawaienne, des parfums de bois madré, de clairière. Promenant ses grands yeux ouverts, Mike, le jeune garçon juif, s'était senti petit aux portes de ce monde noir, avec ses villes de forêt, ses scieries mythique, ses montagnes immenses et ses champs à perte de vues. Il était alors retourné chez lui et avait travaillé dur sa guitare. Il souhaitait devenir le meilleur. Pendant les années suivantes, il avait trainé dans les clubs mal famé du Southside de Chicago jusqu'à devenir le gérant du Fickle Pickel (un modeste club de Blues). Il était heureux dans la nuit, à passer sa musique favorite, à rencontrer des gens comme big Joe Williams ou cotoyer Muddy Waters qu'il avait suivi jusqu'à son domicile pour l'interviewer comme un gosse émerveillé. A L'occasion, Mike grattait avec eux. Mais c'était désespérant. Comment un graçon juif pouvait-il ressentir le blues ? Sa musique (du moins il en était persuadé) gardait quelque chose de raide, de dûre là où ses modèles atteignait le plus parfaite souplesse. Alors, il avait cherché et puis avait découvert par hasard, sur un étalage, le disque de Dylan. Il adorait. Peut être était-ce ce folk-là qui lui convenait ? Quelle merveille ! sa vie s'en trouva changée. Mike avait tenu à rencontrer le créateur de ces chansons pures à la sonorité tranchante qui samblaient se suffire à elle même. Mais demain ? Peut-être évoluerait-il dans sa propre musique ? Mike sentait Bob proche du Blues évidemment, seulement proche car ce jeune maitre n'avait pas grandi dans le Mississippi, mais ils trouvait sa propre identité, entre la poésie, le folk parlé et une certaine noirceur. Un bel exemple pour le jeune Bloomfield. C'était donc possible. Q'un juif Blanc jouât une musique roots, noire, agressive ! Et pourtant, le secret demeurait encore bien gardé. Des clefs lui manquait. Mike devait approcher Dylan le plus rapidement possible, lui parler afin d'obtenir toutes les réponses à ses angoisses. En attendant, il savourait son bonheur. Pour ce qui est de l'histoire, Mike avait réalisé le rève de Bob. Cheminer aux côtés du légendaire bluesman Big Joe Williams. Et il ne mentait pas car il sortait des photos comme preuves. -Nous sommes remontés jusqu'à St Louis. Une bonne école...Mais ce que Mike omettait d'ajouter, c'est que Big Joe, un jour, ivre, l'avait égratigné d'un coup de couteau. Les deux homme n'avaient pas mené une route des plus sereine, se produisant au festivel folk de chicago le 31 janvier 1964. -Il ne savait pas lire ni écrire, racontait Mike. Mais c'était un type génial Puis Mike avait continué sa route. Son nom commencait à circuler. Lorsque Dylan reprit contacte avec lui, il venait d'intégrer un groupe de Blues : le Paul's Butterfield Blues Band | |
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